Une, deux, trois dimensions.
La troisième étant le temps.
Sur mon (vieux) scanner à trois passes, le temps se divise, se fracture.
Division amplifiée par la vitesse très relative de mon vieux Macintosh, dont
je m'étais déhabituée.
Une passe, une couleur.
Et le noir.
Deuxième passe, une autre couleur.
La lumière apparaît entre les jointures. Elle fuse à travers les interstices.
Troisième passe : Les couleurs en ont fini de passer. La couleur se révèle
aussi vraie qu'elle le peut.
Et le corps qui n'en peut plus d'être immobile.
Sa respiration.
Sa circulation.
Le temps passe aussi, pour lui aussi.
Chaque mouvement, chaque souffle, chaque frémissement est piégé dans la boite
à deux dimensions.
À plat.
Traces étirées, corps comprimé, baladé d'un bord à l'autre.
Haut, bas. Droite, gauche.
Traces colorées : temps 1, temps 2, temps 3...
Temps X: le temps de l'attente.
Soit un rai de lumière qui met x temps pour traverser la plaque de verre.
Soit un scanner à trois passes. X= 3(x), où x est fonction de la définition
de l'image. Le temps exponentiel, et algoritmique.
Fonction du temps. Fonction de l'image. Fonction du résultat. Fonction de
l'Art ?
Réalisations sur Macintosh,
Performa 600, 68 Mo de Ram, CPU MC68030 (vitesse: 32, voire 16 mhz !), scanner
3 passes : Umax Vista T630.
PhotoShop 3.0, puis PhotoShop 5.0 sur compatible PC.
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