Marathon artistique de Genève
Lauranne, les 28, 29 et 30 juillet : participation au Marathon artistique de Genève, 2005.

Du jeudi 28 juillet 16h au samedi 30 juillet 2005 16h
aux Bains des Pâquis
rens : benoist.magnat@wanadoo.fr et tavaglione@bluewin.ch

>>Découvrir sur http://galerie-peinture.ch/marathondesarts<<

Ma production

Une vingtaine de marathoniens(nes) plasticiens(nes) dont une douzaine d’Europe (France, Espagne, Italie, Allemagne, Pologne), trois d’Amérique latine et des Suisses bien sûr ont créé ensemble pendant 48 heures. (voir liste à la fin)

Le marathon artistique s'est déroulé sur le principe d’un non-stop limité (48h).
Chaque marathonien(ne) a disposé de 4 heures de sommeil pendant les nuits de vendredi et samedi entre 2h et 8h du matin.

La première confrontation était sensée se faire pour chacun entre son corps (endurance) et son mental (désir et pratique de création). Prouver s’il y a lieu que le mental garde la maîtrise du corps, réaliser son projet, jouer et faire participer éventuellement le public a été l’enjeu de cette performance. Ces 48 heures furent suivies d’une exposition des œuvres produites.
Je ne partage pas l'idée qu'il était question de "montrer le Beau en gestation".
D'une part parce que j'ignore ce qu'est " le Beau", surtout avec une majuscule !!
D'autre part parce que s'il est "en gestation"... nul ne peut vraiment prédire qu'on pourra l'exposer ! (La Galerie - voir plus bas- semblant nette sur ce point : des trucs exposables en l'état, et vendables tels que...)

Il convient de dire qu’on n’achève ni les poètes, ni les plasticiens, que l’événement est d’ordre ludique et créatif, qu’il se donne un sens en produisant du Beau, qu’il socialise et confronte des créateurs souvent solitaires (dans la création) et qu’il les met en situation d’interaction avec le public.
Ces œuvres deviendront mouvement par toutes sortes de traces.
Sur le Beau : idem.
Traces : J'ai honteusement renoncé à créer sur place autre choses que des "traces", justement. J'ai embarqué avec moi mes traces, inachevées ou infinies, mon poème incomplet, et mes bleus (traces sur le corps).

Tout cela se présentait comme un laboratoire expérimental où l’on retrace les étapes de la conception à la réalisation. Cela étant sensé permettre aussi une rencontre entre deux civilisations par les mots et l’image.
En fait... J'ai tenté, le dernier jour, de suspendre des fragments de texte(s) en lieu et place de mes dessins à l'encre de Chine. Mais la tentative n'a pas fait école !
Quant au texte écrit sur l'ordinateur (comme, je l'avoue, les images numériques), il fut peu visible du public, l'écran étant trop ensoleillé. Mea culpa !!

Pourquoi créer en public : c’est sortir des lieux réservés, travailler pour un public large et populaire, donner un regard sur l’acte de création avec la plume, le pinceau, l’ordinateur, l’appareil photographique, la vidéo, les mains ou le ciseau…

Dans toute la foulée du Marathon, cet événement se voulait essentiellement populaire. Les Olympiades de la création artistique furent cette année à Genève.

Une exposition des œuvres de la plupart des artistes, produites pendant le marathon, a été inaugurée le dimanche 31 juillet à 11 heures du matin à la Galerie Art et Vision de Genève et y restera une semaine.

Dévernissage le dimanche 7 août.

(Texte inspiré de la plaquette de présentation de l'évènement.)

Les artistes invités

Les artistes peuvent me contacter pour me signaler leur site perso.

La Presse

Un article de la Tribune de Genève
Un article du Courrier

Mes réalisations personnelles

Numérisations directes / corps et fleur scannés sur place (45 images)

Dessins à l'Encre de Chine et au stylo noir (55 dessins)

Poème et fragments écrits sur place, écrit sur l'ordinateur ou suspendus sur les fils...

Mes bleus
Un peu partout

Sommaire

 

 

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